Fiche de Rob Lucci

Photo

Nom

Lucci

Prénom

Rob

Âge

28

Taille

1m 98

Histoire

Rob Lucci a toujours été un tueur. Depuis son plus jeune âge, il ne se souvient pas d’avoir eu d’autres occupations que de satisfaire sa soif de sang. Le jeune Lucci était un orphelin. Il avait été élevé par les parrains des organisations secrètes du gouvernement mondial de l’époque. On lui avait appris à différencier le bien du mal. Cette différenciation, n’étant pas plus objective que celle qu’il aurait acquis en grandissant de l’autre côté des murailles, ne lui aura été utile que très peu de temps, avant qu’il ne se rende compte que le monde était injuste.
À l’âge de 16 ans, il fut envoyé en mission pour assassiner le chef d’une organisation criminelle d’un petit village d’East Blue. Une mission comme les autres, se dit-il. Rendu sur les lieux, il ramassa des informations pour trouver l’emplacement de leur planque. Quelques heures de recherche et une bonne dose de patience plus tard, il se trouvait devant une porte étroite, déboitée de ses gonds. Il l’ouvrit en silence et pénétra dans le repaire. Il s’agissait d’un pseudo-bar, avec des tables, ou plusieurs personnes se regroupaient et discutaient à propos de tout et de rien. Il n’y avait rien de bien méchant là-dedans, et Lucci se demanda si tout ces gens faisaient partie de cette organisation. Si c’était le cas, ils devraient tous périr. Ce ne serait pas la première fois qu’il débarrasserait la société de cette calamité que sont les pirates. Il se rappela de son incursion sur la fameuse île, où il dût éliminer toutes les 500 victimes d’une prise d’otage, détruire l’équipage et ramener la tête du capitaine. Il était alors très jeune, et c’est là qu’il fut engagé au CP9, ces services secrets du gouvernement mondial. Mais aujourd’hui, il ne faisait pas face à la même situation. Lucci trouva le chef, l’élimina en douce et s’éclipsa.
À sa sortie, il tomba face à face avec des marines un peu saouls qui vacillaient dangereusement vers leur gauche, puis vers leur droite. Le groupe encercla Lucci et on lui demanda ce qu’il faisait là, tout seul, derrière les immeubles. Ils convenaient tous à une violation de la propriété privée, et c’est lorsqu’ils devinrent violents qu’il prit réellement conscience de leur état d’ivresse. Il cassa le coup du premier marine, l’envoya valser sur un second, mais l’un d’eux prit une fillette qui passait par là comme bouclier humain.
C’est à ce moment que les pirates intervinrent. Ceux-là même dont Lucci avait tué de sang-froid le chef quelques instants auparavant. Dans la mêlée générale, il fut projeté vers un mur où il perdit légèrement conscience. À son «réveil», quelques secondes après son malaise, le combat était terminé et un des hors-la-loi s’avança vers lui. L’agent des services secrets se plaça en position de défense, mais l’homme lui tendit la main et lui demanda: «Ça va, mon frère?». Lucci accepta son aide pour se remettre debout. Il croyait rêver. Ce pirate, ce truand, cet homme qu’on lui avait appris à détester depuis si longtemps, l’aidait de bon cœur, lui et tout ses compagnons, alors qu’ils n’avaient aucune idée de son identité, et qu’ils s’en balançaient probablement, de toute manière. Ce geste de générosité le marqua.
La seule question qu’il se posait était: s’il avait été dans cette même situation, aurait-il aidé aussi naturellement l’homme et la fillette qui se faisaient agresser dans la ruelle? Il avait bien peur de la réponse, car, bien qu’étant un agent de l’ordre, il craignait de devoir répondre non.

Un ou deux ans après les incidents marquants relatés précédemment, Lucci participa à un Buster Call dans une région un peu perdue du nord de West Blue. L’objectif était de raser une ville sans laisser de trace. L’armada de la marine s’approchait, mais l’agent prometteur du CP9 fut envoyé avec un groupe d’assassins pour faire le ménage, un premier carnage qui viserait à éliminer tout ceux qui pourraient potentiellement opposer une résistance des plus quelconques. Cela revenait à peu près à tuer tous les hommes les moindrement bâtis qui circulaient dans les rues de leur propre village, et ce sans aucune motivation. Il vit les autres assassins obéirent aux ordres sans même penser aux familles des victimes. Après tout, ils mourraient tous sans laisser de trace.
Pourquoi un Buster Call aurait-il été requis ici? Il n’y avait pas l’ombre d’une menace à l’horizon. C’est à ce moment précis que Lucci comprit qu’il ne rendait pas service à la société en tuant ces gens. Il rendait service au gouvernement mondial, une organisation noble dans ses débuts, qui aura évoluée et prit trop d’ampleur, assez pour avoir les moyens de supprimer tout ce qui allait à son encontre. Il s’agissait d’une grande machine impossible à arrêter, qui faisait de plus de plus en plus de morts à chaque année.

Alors, notre jeune homme se mit en tête d’arrêter cette folie, un acte qu’il regrettera à maintes reprises plus tard. Lucci était un assassin extrêmement bien entrainé. Il serait même juste de dire qu’il était le meilleur dans sa discipline.

Pour bien comprendre la situation, il faut préciser qu’il était enfermé avec des tueurs professionnels et des civils sur une ile sans aucune porte de sortie. Il n’y avait pas d’échappatoire. Lucci frappa donc à maintes reprises. Il exécuta ses anciens camarades sans même leur dire adieu. Mais ça ne suffirait pas. Il devrait mettre fin à ce Buster Call. D’abord, il s’occupa des agents envoyés par le CP9 sur l’île. Séparer pour régner. S’il eut dût tous les affronter en même temps, il y serait resté. Mais en étant face à eux de façon séparée, ces pauvres bougres n’avaient pas l’ombre d’une chance. Néanmoins, cela n’empêcherait pas le Buster Call d’avoir lieu, loin de là.

Lucci prit une barque et se dirigea vers l’armada, qui attendait une peu plus loin. Tel une ombre, il rama pour atteindre la coque du navire à la tête de la flotte. Il sabota plusieurs bateaux en trouant l’armature de bois avant qu’on s’aperçoive de la manœuvre, mais il était déjà trop tard pour une dizaine de navire, qui coulèrent et qu’on dût évacuer. Malgré tout ses efforts, il fut capturé et menotté avec de robustes menottes en granit marin, qui lui sapèrent toutes ses forces. Il séjourna au QG de la marine pendant une semaine, le temps qu’on décide de son sort. Évidemment, Lucci tenta de s’échapper à plusieurs reprises, mais ne se rendit jamais plus loin que les grilles qui délimitaient le territoire de cette pitoyable prison à basse sécurité. Une semaine de plus et il se serait échappé, mais les autorités en décidèrent autrement.
Où envoie-t-on un ex-agent des services secrets, un assassin surentrainé? Au plus profond de la pire des prisons.

À Impel Down.

Description physique

Les cheveux noirs de Lucci sont plutôt longs et lui arrivent au niveau des épaules. Avant les incidents du Buster Call, il portait en permanence son chapeau haut-de-forme en satin noir. Même à Impel Down, il porte son habit chic noir. Chemise noire, cravate blanche, veston noir, pantalons noirs, mouchoir blanc dans sa poche de veston avant, il revêt l'allure caractéristique du gentleman. Sa nature de tueur est une belle preuve du célèbre proverbe «Les apparences sont parfois trompeuses».
Côté physique, Lucci est très grand (presque 2 mètres), ce qui ne l'empêche d'avoir la carrure d'une brute. Pour ce qui est de la pilosité, il a une barbe en forme de «U» au niveau du menton qui remonte jusqu'à ses lèvres.
La dure vie de prison aura durcie ses traits au niveau du visage. Des rides commencent presque à apparaître sur son front. Ses lèvres, toujours sèches à cause des fournaises d'Impel Down, commencent à craquer. Ces derniers traits sont bien malheureux, car il était le plus beau des jeunes hommes avant d'être envoyé en prison.

Description psychologique

Une personnalité rigoureuse dans un corps de métal. Son état psychologique s'aggrave depuis qu'il est entré à Impel Down. Ses pensées tournent autour du suicide et du meurtre, mais l'idée de s'échapper de cet enfer flotte toujours au-dessus des autres, l'empêchant de commettre l'irréparable. Lucci parle peu, mais lorsqu'il ouvre la bouche, ses paroles sont sages et réfléchies. La bêtise ne fait plus partie de son vocabulaire depuis son plus jeune âge, car il a été élevé de façon dure par les pires marines. Avant de réaliser les injustices de ce monde, on le voyait rarement rire. Sa différence de pensée et de réflexion le ségrège des autres. Personne ne l'a jamais compris, et personne ne le comprendra jamais. À cause de cela, il vit dans la solitude depuis toujours. Néanmoins, tel que les rares personnes qui vivent dans les mêmes conditions que lui vous le diraient, on s'habitue à la différence et à la solitude.
Lucci réfléchit souvent au bien et au mal, s'il s'agit bien là d'un concept opposant le noir au blanc, comme on le lui a toujours appris. Il se demande souvent si s'opposer au Buster Call était vraiment la meilleure chose qu'il aurait pu faire pour rendre le monde juste. Ses efforts auront été vains, car la destruction de l'île aura probablement eut lieu de toute façon. Peut-être aurait-il dû attendre dans l'ombre et éliminer les crapules à la tête du gouvernement mondial, ce qui lui aurait été bien plus aisé, vu qu'il faisait déjà partie de l'organisme. Malheureusement, ce qui est fait est fait, et le retour en arrière est impossible. Lucci devra vivre avec les fantômes de son passé pour le reste de son existence. S'il réussit à s'échapper de ses bourreaux, la vie de Lucci sera dédiée à la recherche de la justice parfaite, justice qu'il ne peut obtenir qu'en la faisant lui-même.

Plus important encore: Lucci fera tout pour expier ses péchés, remettre le compteur à zéro.

Prime

1000 comme prime de départ c'est pas mal non?

Arme

-

On peut commencer avec une prime ?

Ben si t'as le Rp qui va avec oui. En théorie, tu peux gagner plus de prime en faisant ta fiche qu'en écrivant un Rp, parce qu'après la fiche, c'est plus sévère.

Edit: En fait, comme écrit dans les règles, les pirates commencent avec 1000 Fiche de Rob Lucci 95274

sur leur tête.

Vraiment belle ta fiche ta même réussi a intégré un fait du manga dans ton histoire... vraiment beau o0

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